Pétrole et corruption......
ALGERIE
Convoité par la minorité détentrice de rente de situation, ce liquide est devenu, depuis l’indépendance, un facteur générateur de corruption d’autant plus effrénée qu’elle s’affiche sans honte ni pudeur au grand jour. Si ce pétrole fait le « bonheur » d’une minorité d’Algériens, « citoyens et cadres de la nation », il constitue pour la majorité et l’avenir de la nation entière un facteur de régression économique, social, culturel et même politique..........................................
.............Les transferts des technologies et des savoir-faire du monde extérieur vers l’Algérie est un leurre que nos dirigeants s’efforcent d’accréditer, mais en vain. C’est l’inverse en fait qui se produit : nos compétences et nos richesses locales profitent aux seuls étrangers qui savent capter à leur profit ce que nous avons de meilleurs et de profitable. Nos compétences, faute d’obtenir la considération qui leur est due et de faire usage de leur savoir-faire dans leur propre pays, le fuient, contraints et forcés, vers les pays qui savent en apprécier la valeur et l’usage hautement bénéfique. Seuls les cadres nationaux, incompétents ou non, qui détiennent des positions de responsabilité importantes dans le secteur économique publique, se refusent à l’exil, tant le système de « commissions » issues de la passation des marchés frauduleux, leur procurent des rentes plus que confortables pour affronter les risques éventuels, les incertitudes, et les aléas de la vie. Ceux-là, ils ne s’exilent que lorsqu’ils auront fait leur « beurre » et placer des dizaines de balluchons, de « Echkarâ », bourrés de billets verts dans les banques suisses, britanniques, nord-américaines ou françaises. Leur exil ne sera pas alors un exil de nécessité, de besoin et de survie urgents, mais un exil « doré » aux bords du Lac de Genève, ou sur la Côte- d’- Azur. Leurs énormes liquidités financières, produits de la corruption, feront leur bonheur comme celui des banques de dépôts des pays hôtes. Certes, tous les cadres ( on dirait aujourd’hui les managers) qui restent cloués au pays ne sont pas tous dans ce cas de figure. Ils ne sont ni corrompus ni corrupteurs. Et Dieu sait, que les cadres compétents et honnêtes sont légion en Algérie, et malgré les pressions exercées sur eux par l’environnement afin qu’ils versent ( comme tout le monde) dans la corruption, ils ne finissent pas par succomber à cette tentation perverse....."
http://www.algerie-focus.com/2010/03/09/petrole-et-corruption-la-grande-malediction-de-l’algerie/